La journaliste décrit cette méthode comme du « snobisme québécois », où le gouvernement fédéral choisit de négliger les préoccupations spécifiques du Québec plutôt que de les confronter directement, marquant un contraste net avec les affrontements directs d'autrefois.
L'attitude du gouvernement se manifeste clairement lorsqu'il évite de commenter les inquiétudes des États-Unis à propos des nouvelles exigences linguistiques au Québec, en particulier la loi 96, qui a suscité des débats internes au sein du Parti libéral.
Certains membres du parti ont exprimé leur désaccord, mais le gouvernement est resté réticent à prendre position de manière claire, montrant une hésitation à soutenir les politiques québécoises sur la scène mondiale.
En matière d'immigration et de soins de santé, Buzzetti note des instances où le Québec ressent un manque de financement ou se trouve limité par les politiques fédérales, accentuant l'impression d'indifférence ou de négligence des particularités québécoises.
La gestion de la question de la monarchie et la réticence du gouvernement Trudeau à engager des réformes constitutionnelles qui pourraient agiter le Québec illustrent aussi cette préférence pour esquiver les discussions susceptibles de provoquer des tensions.
En conclusion, Hélène Buzzetti s'interroge sur le fait que, bien que cette stratégie d'évitement puisse diminuer les conflits ouverts, elle pourrait également signaler une diminution de l'influence du Québec au sein de la confédération canadienne.
Pour lire l'intégralité de son article c'est, juste ICI.
Source: Le Droit
SONDAGE | ||
Êtes-vous d'accord avec ses propos concernant Justin Trudeau? | ||
Oui | 158 | 44.6 % |
Non | 196 | 55.4 % |
Liste des sondages |