Néanmoins, la marque et les produits perdureront, un accord ayant été conclu pour la cession de la propriété intellectuelle à une société basée à Saint-Raymond.
Créée il y a près de deux décennies par Marie-Eve Lejour, l'entreprise a rapidement prospéré, employant jusqu'à 45 personnes à son apogée. Toutefois, confrontée à des obstacles significatifs, tels qu'une inondation et les répercussions de la crise sanitaire, elle a dû envisager des mesures drastiques pour sa survie.
Une stratégie de rationalisation a été mise en oeuvre, mais la fermeture est devenue inévitable jusqu'à ce qu'une possibilité de vente émerge. Bien que la production va s'arrêter sous peu, le point de vente demeurera opérationnel jusqu'au 9 mars prochain.
Le site de production, qui s'étend sur 10 000 pieds carrés, sera mis en vente. La plupart des employés seront licenciés, à l'exception de la directrice des ventes qui intégrera l'entreprise acquéreur à Saint-Raymond pour continuer à gérer les relations avec les 300 points de vente.
Marie-Eve Lejour exprime le souhait que cette conclusion marque un tournant aussi positif que les débuts de l'entreprise et promet de soutenir ses ex-collaborateurs dans leur recherche d'emploi.
En discutant ouvertement de cette transition, elle veut montrer que la fin d'une entreprise ne représente pas nécessairement un échec.
Source: La Tribune | Isabelle Pion
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