Cette décision survient dans un contexte économique stagnant et marqué par une offre excédentaire, où la banque a choisi de ne pas réduire ses taux pour le moment. Depuis la seconde moitié de 2023, l'économie montre des signes de ralentissement, avec un assouplissement des conditions sur le marché du travail, caractérisé par une croissance de l'emploi moins rapide que celle de la population active et un taux de chômage atteignant 6,1 % en mars.
Pierre-Yves McSween critique cette approche, soulignant la pression croissante sur les ménages qui doivent jongler avec des coûts de vie en augmentation sans possibilité de renégocier leurs dépenses fixes, comme les paiements hypothécaires ou les coûts liés à la voiture.
Il explique que cette situation contraint les consommateurs à réduire leurs dépenses là où c'est possible, notamment dans les domaines de l'alimentation et des loisirs, ce qui pourrait nuire à l'économie en réduisant la consommation de biens non essentiels. Il décrit la frustration des contribuables, coincés par des coûts incompressibles et une capacité d'épargne réduite, les poussant à « travailler plus pour moins » en raison de ces contraintes financières.
Face à ces dilemmes, les consommateurs pourraient continuer à limiter leur consommation, ce qui pourrait aggraver la stagnation économique.
De nombreux observateurs espèrent que la Banque du Canada répondra à ces conditions en assouplissant sa politique monétaire pour stimuler la croissance économique et alléger la charge financière pesant sur les ménages canadiens.
La prochaine révision du taux directeur est prévue pour le 5 juin.
Source MonFric:
Pierre-Yves McSween lance un appel à la Banque du Canada pour baisser les taux d'intérêt
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