Cependant, le pharmacien Yann Gosselin-Gaudreault assure qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer devant ces résultats. Selon lui, les mécanismes d'action de ces médicaments ne semblent pas directement liés aux effets secondaires rares observés, souvent identifiés plusieurs années après leur introduction sur le marché.
Actuellement, Gosselin-Gaudreault estime qu'il faudrait observer une augmentation significative des cas rapportés avant que les organismes de régulation comme Santé Canada ne lancent des études approfondies ou n'émettent des recommandations. Selon les données analysées, environ une personne sur 10 000 pourrait expérimenter une perte de vue après avoir utilisé Ozempic, basé sur l'analyse d'environ 16 000 cas.
Le pharmacien souligne également l'importance d'accumuler des données sur un échantillon beaucoup plus large, comprenant des dizaines de milliers de personnes, afin de parvenir à des conclusions définitives sur ces effets secondaires rares.
