Anne Gauthier, l'une des copropriétaires de l'érablière, partage avec le journal Le Soleil son espoir de surpasser le record actuel, soulignant que cela nécessiterait une production supplémentaire de 150 barils. Cette situation est un contraste frappant avec l'année précédente, où des conditions météorologiques défavorables avaient considérablement réduit leur récolte, illustrant ainsi la dépendance des acériculteurs aux caprices du climat.
Cette saison, cependant, offre des conditions optimales que la famille n'avait pas connues depuis longtemps. Anne Gauthier estime que cela pourrait bien être leur meilleure année depuis les 44 ans d'exploitation de l'érablière. Malgré les progrès technologiques dans le domaine de l'acériculture, la production reste largement tributaire des conditions naturelles, comme le souligne Anne Gauthier en citant son oncle Ronald : "ce n'est pas nous qui avons le dernier mot".
Le succès de la saison dépend donc en grande partie du climat des prochains jours. Un temps clément est nécessaire pour clôturer la saison en beauté et peut-être établir un nouveau record.
Lucie Bolduc, copropriétaire d'une autre érablière, confirme que cette année se distingue par d'excellentes conditions pour la production de sirop. Les températures idéales - froides la nuit et douces le jour - favorisent une qualité et une quantité supérieures d'eau d'érable, éléments essentiels pour une saison réussie.
Ainsi, la saison des sucres de 2024 est en passe de devenir l'une des meilleures en termes de météo pour les acériculteurs, comme en témoigne le potentiel record à l'érablière Les 5 Zef.
Source LeSoleil:
Le sprint final d'une érablière en voie d'établir un record
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