La sentence, jugée indulgente par certains, a été prononcée malgré un précédent en 2019, lorsque Philippe Charbonneau avait été reconnu coupable de faits similaires avec deux autres élèves.
Le verdict a été rendu au palais de justice de Saint-Jérôme, où son avocate, Me Laurence Juillet St-Jean, a mis en avant les efforts de réhabilitation de l'accusé, y compris des thérapies et des ateliers de réinsertion sociale, comme le rapporte le Journal de Montréal.
Selon Me Laurence Juillet St-Jean, Philippe Charbonneau a fait face à la problématique, a reconnu ses erreurs et a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise, ce qui en fait, selon elle, un exemple de réhabilitation. La procureure de la Couronne, Me Estée Pouliot Voukirakis, a accepté cette peine tout en exprimant des réserves, reconnaissant les efforts thérapeutiques de l'accusé.
Cependant, cette décision a été vivement critiquée en raison de la gravité des actes et de leur impact durable sur la victime, qui est aujourd'hui âgée de 18 ans. Dans une déclaration poignante lue lors du procès par Me Estée Pouliot Voukirakis, elle a décrit avec précision les événements survenus pendant près d'un an, à son domicile et dans des lieux publics à Boisbriand.
Sept ans après leur révélation à sa mère, ces faits ont déclenché une forte indignation.
Philippe Charbonneau a réagi en exprimant des remords, regrettant ses actions passées et admettant que la victime ne méritait pas ce qui lui était arrivé.
Face à ces excuses, la mère de la jeune fille a partagé des sentiments ambivalents, reconnaissant peut-être une transformation chez Philippe Charbonneau, tout en soulignant l'irréversibilité des dommages causés à sa fille.
Source: Journal de Montréal
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