La taxe carbone augmentera de 15 dollars par tonne, passant de 65 à 80 dollars la tonne. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie nationale de tarification de la pollution par le carbone, à l'exception des provinces du Québec, de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest, qui ont leurs propres systèmes en place. Cette hausse de la taxe à la consommation touchera plus de 20 types de carburants différents, entraînant directement une augmentation des coûts pour les consommateurs et les petites entreprises.
Par exemple, le prix de l'essence augmentera de 3,3 cents par litre, ce qui représente une augmentation d'environ 1,65 dollar pour un plein de 50 litres. Cette tarification aura également des répercussions indirectes sur le coût d'autres biens et services, notamment les denrées alimentaires et les vêtements.
Les provinces participant au système fédéral de tarification du carbone bénéficieront d'un remboursement fédéral, calculé et distribué en fonction de la taille des ménages. Cependant, l'efficacité des mesures de compensation pour les entreprises reste controversée, de nombreux acteurs économiques n'ayant pas reçu une aide significative malgré les coûts supplémentaires engagés.
Au Québec, la hausse est limitée à 3 % pour les résidences et à 5,1 % pour les entreprises, une mesure critiquée par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante en raison de son impact sur les PME déjà confrontées à divers défis économiques. Au Nouveau-Brunswick, les clients résidentiels d'Énergie NB verront leurs tarifs augmenter d'environ 13 %.
Le salaire minimum fédéral augmentera également, passant à 17,30 dollars de l'heure, ce qui représente une hausse de 0,65 dollar. Cette mesure touchera environ 30 000 travailleurs dans les secteurs relevant de la compétence fédérale, visant à corriger l'impact de l'inflation.
Enfin, la hausse de la taxe d'accise sur les vins et spiritueux est plafonnée à 2 %, malgré une inflation plus élevée. Cette décision fait suite à des ajustements antérieurs indexés sur l'inflation, mais qui avaient entraîné des augmentations jugées excessives.
Source Radio-Canada:
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