Ces agents recherchent des indices, comme des adresses sur des emballages (par exemple, ceux provenant d'Amazon), pour identifier les contrevenants. Des avertissements sont d'abord émis, suivis de contraventions en cas de récidive.
Les amendes peuvent être substantielles, atteignant jusqu'à 2000$ pour les particuliers et 4000$ pour les commerçants. Le reportage de Radio-Canada illustre cette procédure avec un exemple où un citoyen a mal trié ses déchets, une erreur qui, selon un inspecteur des poubelles, lui vaut une amende certaine.
La hausse du nombre d'infractions constatées, passant de 251 en 2022 à 826 en 2023, s'explique en partie par l'augmentation du nombre d'agents sur le terrain. Cette augmentation est confirmée par Sophie Mauzerolle, conseillère municipale au sein de l'équipe de Valérie Plante, qui explique que, puisqu'il y a désormais plus d'agents en patrouille, il est logique qu'un plus grand nombre de constats d'infraction soient dressés.
Voici le reportage de Radio-Canada sur ce sujet :
Cependant, cette mesure est loin de faire l'unanimité.
Les réactions des internautes mettent en lumière un mécontentement généralisé envers cette méthode jugée intrusive et disproportionnée, surtout dans un contexte où de nombreuses personnes font face à des difficultés économiques.
Certains citoyens vont même jusqu'à établir des parallèles entre ces mesures et les tactiques décrites dans le roman "1984" de George Orwell, évoquant une surveillance excessive et des sanctions disproportionnées pour de simples erreurs de tri.
Quel est votre point de vue sur cette question ?
Source Radio-Canada:
YouTube ─ @RadioCanadaInfo
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