Selon Annie Roy, directrice générale de l'Association des déneigeurs résidentiels et commerciaux du Québec (ADRCQ), des clauses telles que la "hauteur de neige" ou le "coût de carburant" peuvent être incluses. Ces dispositions permettent d'ajuster le prix du contrat en fonction de la quantité réelle de neige, offrant ainsi une flexibilité financière tant pour le client que pour le déneigeur.
Cependant, au-delà de ces exceptions, les entreprises de déneigement ont des coûts fixes, incluant les paiements pour les équipements, les assurances, les immatriculations et une partie des salaires, comme le souligne Michel Cyr, associé de l'entreprise 3FS à Chicoutimi. Ces coûts fixes subsistent indépendamment de la quantité de neige tombée, et seul le carburant représente une dépense variable significative.
Michel Cyr met également en avant l'imprévisibilité de la météo et de l'industrie du déneigement, rappelant que même si cette année se termine avec un excédent en raison de la faible chute de neige, les années précédentes ont vu l'entreprise en déficit à la fin de l'hiver.
L'Office de la protection du consommateur (OPC) souligne qu'il n'y a pas de recours pour les clients cherchant un remboursement dans ce contexte, étant donné les obligations financières constantes des entreprises.
Source: MonFric ─ Maxime Albors
Crédit: Radio-Canada
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