Ces ajustements débuteront par la fermeture des centres de services de certaines municipalités dès juin. Les municipalités touchées par ces fermetures comprennent :
■ Saint-Fabien,
■ Saint-Gabriel,
■ Saint-Mathieu-de-Rioux,
■ Saint-Éloi,
■ Saint-Clément,
■ Saint-Épiphane,
■ Saint-Modeste,
■ Saint-Arsène,
■ Saint-Louis-du-Ha! Ha!,
■ Rivière-Bleue.
Il est pertinent de souligner que trois de ces centres ne proposaient exclusivement que des services de conseil. Parallèlement, les centres de Notre-Dame-du-Lac et de Saint-Luce connaîtront respectivement une transformation en centres libre-service et en centres de conseil.
Cette restructuration devrait avoir un impact relativement modéré sur l'emploi, avec la perte prévue de moins de dix postes, selon Nicolas Cervant Caron, président du conseil d'administration de la Caisse du Témiscouata.
Les fermetures annoncées seront déployées progressivement, touchant les caisses des MRC de Témiscouata et des Basques le 6 juin, puis celles des MRC de Rivière-du-Loup, de Rimouski-Neigette et de la Mitis le 13 juin.
Desjardins justifie ces fermetures par une nette diminution de l'utilisation des guichets automatiques et des comptoirs caissiers, qui ne représentent désormais que 1 % et 3 % du volume transactionnel respectivement.
Afin de compenser ces fermetures, la coopérative met en place plusieurs mesures d'accompagnement pour les clients affectés, notamment l'automatisation des transactions, des sessions de formation sur l'utilisation de leur plateforme en ligne Accès D, et potentiellement des offres de transport temporaire pour faciliter l'accès à d'autres points de service.
Ces fermetures ne sont pas une surprise pour certains élus locaux, bien qu'elles soulèvent des préoccupations.
Gabriel Belzile, maire de Saint-Clément, exprime peu de surprise, mais s'inquiète pour les services aux entreprises et pour la population âgée de sa région. Il rappelle que l'objectif initial des caisses populaires était de rapprocher les services financiers des citoyens, un objectif qui semble aujourd'hui être mis à mal par le mouvement actuel d'éloignement des services.
De son côté, Roger Martin, maire de Saint-Mathieu-de-Rioux, constate une baisse significative du volume des transactions. Sa municipalité, ayant acquis le bâtiment de Desjardins en 2019, envisage de réaménager l'espace vacant pour en faire des bureaux administratifs.
La décision stratégique de Desjardins, bien que justifiée, suscite d'importantes interrogations concernant l'accessibilité des services financiers, surtout pour les personnes moins à l'aise avec les technologies modernes.
Source Radio-Canada:
Desjardins fermera 10 succursales au Bas-Saint-Laurent
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