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Projection du documentaire de Céline Dion: Malaise dans la salle

PUBLICATION
Maude Pelletier
19 juin 2024  (0h41)
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Cette semaine, une intervention des secours a été nécessaire durant la projection de presse du documentaire Je suis: Céline Dion au Théâtre Maisonneuve de Montréal.

En raison des images choquantes, une personne dans le public a fait un malaise, probablement un AVC, comme l'a indiqué la journaliste Marie-Josée R. Roy :

« Visionnement de presse de Je suis: Céline Dion au Théâtre Maisonneuve. Images insoutenables d'une Céline Dion souffrante à l'écran. Dans la salle, un spectateur pris d'un malaise. Projection interrompue. Secours interviennent. Rarement vécu un moment aussi troublant. »

Par ailleurs, un journaliste du magazine 7 Jours a partagé ce message poignant sur Facebook :

« Je reviens de voir «Je suis Céline Dion», J'ai eu la chance de visionner ce document en grande primeur, d'assister à un gargantuesque tapis rouge avec plein de stars, avec des drag-queens aussi, qui avaient sorti leurs paillettes, leurs faux cils les plus volumineux, leurs plus beaux atours pour rendre hommage à leur idole. Elles étaient belles et il y avait une grande frénésie dans l'air. On espérait collectivement une bonne et grande nouvelle. Peut-être allait-elle nous annoncer un retour sur scène ou qu'elle allait chanter en ouverture aux olympiques de Paris?

Tout le «gratin» montréalais était à la Place des Arts et était heureux de retrouver un tant soit peu notre grande Céline. Rendu dans la salle après une longue attente pour un GO qui devait arriver de New York où Céline était en direct, ce moment s'est fait attendre de longues minutes, puis il est arrivé comme un cheveu sur la soupe, coupant le sifflet court à l'animatrice de la soirée Sonia Benezra qui n'a pas eu le temps de terminer ce qu'elle avait préparé pour l'occasion. «THE SHOW MUST GO ON !» dirait René Angélil.

La réalisatrice du documentaire Irene Taylor est d'abord apparue à l'écran. Puis, on a eu la chance de voir Céline s'adresser au public. C'était beau et bon de la voir et oui ça faisait trop longtemps. Bon il y a eu l'épisode avec Taylor Swift, puis des images d'elle alors qu'elle assistait à des matchs de hockey avec ses fils. Mais c'était trop peu et elle nous a habitué à tellement plus.

Elle s'est ensuite exprimé à nous son public montréalais en français dans un extrait vidéo juste pour nous. Puis le documentaire à débuté, Céline nous explique presque d'entrée de jeu sa maladie, les premiers signes il y a dix-sept ans, les symptômes, les crises, elle parle à ses fans, le tout est entrecoupé de différents moments de sa carrière où elle était en voix. On nous montre des images de quand tout allait bien. On est nostalgique, on verse une petite larme. Oui, on s'ennuie de notre grande Céline.

Elle nous fait visiter son immense entrepôt rempli de souvenirs. Elle nous montre les costumes marquants de ses années de gloire, des dessins de René-Charles, des chaussures de grandeur de 6 à 10, elle nous fait rire lorsqu'elle raconte que lorsqu'elle voulait, entrer dans une paire de chaussures qu'elle convoitait dans une boutique elle le faisait, même si elle devait se compresser les orteils pendant toute une soirée.

Puis on est allé en studio avec elle alors qu'elle devait enregistrer une chanson pour la trame sonore des film «Love Again». Ça fait mal, à voir et à entendre. Céline arrive à peine à chanter, sa voix est méconnaissable la plupart du temps. On a beau tenter de se rassurer et de se dire que la plus grande chanteuse du monde va y arriver. Mais ça ne sort pas tant que ça. Ça fait mal en dedans, ça déchire de voir «notre Céline» dépourvu de son outil si puissant. Elle nous explique que les spasmes attaquaient souvent sa voix lorsqu'elle était sur scène et qu'elle tentait de dissimuler tout ça autant que possible en prétextant un changement de costumes ou un problème de micro. Ce que l'on comprend ici c'est qu'elle a caché longtemps ce mal et que The Show Must Go On...

Puis après un survol de sa carrière entrecoupé d'une Céline qui dit les vraies affaires, qui ne se défile surtout pas et qui se confie sur ce grand mal dont elle souffre. le coup de grâce arrive vers la fin alors que Céline est en crise, cela débute par un spasme dans un pied alors qu'elle est avec son entraîneur médical, puis en une fraction de seconde, Céline est en grande crise, elle crie, elle pleure, elle se crispe, son visage est tendu son corps est recroquevillé. C'est insupportable à regarder et je tente de fuir en me repassant dans la tête les beaux moments, les fantastiques spectacles que j'ai vu d'elle, nos entretiens au fil des années.

La scène est interminable, dans la salle une comédienne sort, un réputé parolier quitte aussi, puis quelques personnes. C'est le silence, une souffrance collective muette alors que le Québec se crispe et pleure comme sa grande diva de Charlemagne.

Ça pleure, ça soupire, ça sort les mouchoirs et sa respire fort dans la salle. Les drag queens veulent ranger les paillettes, les communs des mortels baissent les bras devant la souffrance de «notre Céline». On a l'habitude de voir briller notre grande chanteuse, de l'entendre nous pousser la plus impressionnante des notes dans «'All By Myself.» Mais pas de la voir souffrir à en perdre conscience.

Dans la salle une femme fait un malaise, on soupçonne un AVC, elle ne répond plus. Les lumières s'allument, l'écran se fige. Les premiers secours arrivent. La salle reprend son souffle en souhaitant voir cette dame prendre du mieux. Après les premiers secours, elle sort dans un fauteuil. «The Show Must Go On», les lumières s'éteignent les images de Céline en souffrance reviennent. C'est encore pénible et ça fait encore plus mal.

Ce n'est pas une bonne soirée finalement. Je suis sorti de la salle attristée, dévasté, secoué. Je ne voulais pas voir Céline dans cet état. S'en a été trop pour moi.

Oui, je l'aime notre grande Céline, oui, je souhaitais la revoir sur scène et oui je voulais l'a voir aussi chanter aux Olympiques. Mais pas tant que ça finalement. À un moment elle se compare à un pommier, qui a toujours donné de beaux paniers de pommes bien brillantes à son public, elle dit aussi que ses branches sont maintenant crispées, que ses feuilles tombent et que son pommier donne au final de moins belles pommes. Pourtant, elle en a tant donné de jolies pommes, plus que n'importe quel artiste. Ce soir j'ai envie de la voir clôturer son pommier, de lui mettre plusieurs tuteurs, de serrer son tronc très fort. Je veux l'a voir prendre soin d'elle. J'ai envie de célébrer sa grandiose carrière en écoutant ses disques, en dépoussiérant ses DVD, en me mémorant les précieux souvenirs de nos entrevues. Ce sera assez Céline, c'est promis. J'ai envie de l'a voir prendre un «break».

Non, je ne souhaite plus tant qu'elle remonte sur scène. Oui ce serait grandiose, unique, mémorable. Mais ce serait trop demander à un arbre fragile, fatigué et vulnérable qui a tout donné. Merci pour les spectacles, la musique et les entretiens. Merci d'avoir été et d'être encore notre plus grande et tu le resteras. Je t'aime pour vrai Céline, et trop pour avoir l'égoïsme de t'espérer à nouveau sur scène. Je serais le premier à t'applaudir et à pleurer à chaudes larmes ton retour. Oui je souhaite que ta voix revienne, que tu brilles à nouveau. Je veux aller te voir à Las Vegas, au Centre Bell ou ailleurs.

Mais je ne t'en demande plus tant Céline. Et je ne vais plus jamais écouter ton documentaire, ça fait juste trop mal, je ne veux plus jamais te voir souffrir, sur scène ou ailleurs.

Merci pour les pommes et d'avoir été le plus beau des pommiers.

The show must

Non pas cette fois Céline. »

Source: Monde de Stars
Les secours ont dû intervenir pendant la 1re du documentaire sur Céline Dion à Montréal

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