Rohith Krishnan, un associé fiscal de Toronto, souligne l'importance de rémunérer toutes les journées travaillées, y compris le 29 février, et appelle à une intervention gouvernementale pour remédier à cette situation non réglementée.
Ella Bédard, avocate au Workers' Action Centre, qualifie cette situation de vol de salaire, s'ajoutant à d'autres pratiques injustes telles que le non-paiement des heures supplémentaires. Elle met en lumière la pression financière accrue sur les salariés dans un contexte de vie chère.
Bien que certains employeurs indemnisent leurs employés pour cette journée, Annie Boilard, spécialiste en ressources humaines, note que cela est rare et que le système actuel ne favorise pas une rémunération équitable pour le 29 février.
Il est important de souligner qu'aucun cadre légal au Canada ou à l'étranger n'oblige les employeurs à payer pour cette journée supplémentaire. Les différentes méthodes de paiement au Canada, notamment pour les travailleurs rémunérés à l'heure versus ceux avec un salaire annuel fixe, créent des disparités dans la perception de cette journée. La complexité de la gestion salariale expose des questions sur l'équité pour les travailleurs, surtout pendant une année bissextile où ils peuvent se retrouver à travailler davantage sans compensation additionnelle.
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Source: Radio-Canada | Philippe de Montigny
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