L'initiative, qui propose une formation accélérée rémunérée attirant près de 47 000 candidatures, semble ne pas répondre pleinement aux attentes.
Des formateurs rapportent que plusieurs inscrits ne cherchent pas réellement une carrière dans ce secteur, mais sont plutôt attirés par l'opportunité d'acquérir des compétences pour des projets personnels, tels que des rénovations de leur maison ou la construction d'un chalet.
Cette tendance questionne la capacité du programme à fournir les 5 000 travailleurs spécialisés escomptés pour combler le déficit de main-d'oeuvre estimé entre 10 000 et 12 000 postes.
La situation met en lumière un décalage potentiel entre les objectifs du programme et les besoins concrets de l'industrie de la construction, qui souffre d'une pénurie notable de personnel qualifié. Le gouvernement du Québec et l'Association de la construction du Québec (ACQ) admettent ces difficultés.
Toutefois, les contraintes bureaucratiques et les spécificités du marché du travail dans ce secteur compliquent la mise en oeuvre de critères d'embauche rigoureux à l'issue de la formation.
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Source: Radio-Canada | Sébastien Desrosiers
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